Vous êtes vraiment belle, on n'ose vous le dire, Blondeur étincelante, à construire un empire, Pour vous, mille déjà ont dû brûler leurs feux, Et vous, un peu hautaine, à ignorer leurs jeux.
Qui peut vous aborder ? Vous avez l'habitude, Vous vous savez jolie, parfois en solitude Car, à vous protéger, vous perdez sûrement Celui qui aurait su être ami et amant.
Alors je me permets d'utiliser ma plume Pour qu'en votre regard un éclair s'y allume, Et vous allez sourire à me trouver bien preux De vous avoir dépeinte, à deux pas, sous vos yeux.
Votre visage d'ange encore un peu sévère Mais votre corps bronzé nous vole la lumière, Vos lunettes plantées aux flots de vos cheveux, Vous paraissez rebelle et moi poète gueux.
2 Août 2004
Au Parc Isaac Rabin du Nouveau Bercy (Paris 12ème)