L'époux vante sa femme pour qu'elle soit sereine, Mais le voilà le diable qui prépare la scène. Et, poux, vente ou qu'il neige, il est laid comme un gnome, On peut se demander s'il est fils de l'homme.
Il attend que minuit sonne aux cloches voisines, Aime ces douze coups qu'il donne à ses victimes, Car vous l'avez compris il est cet assassin Qui vous glace le sang et qui tue à dessein.
Sadique et mortifère, s'acharnant sur les corps, Il fouille de ses mains, les dépèce et il sort Viscères et organes qu'il vous dépose à terre, Comme trophées gagnés d'un héros à la guerre.
Il est même vampire, de l'engeance la pire, Il boit de ses victimes, jusqu'à couleur de cire, Le sang qui coule à flots entre ses lèvres grasses, Après qu'il ait donné le dernier coup de grâce.
On conte qu'en ses serres il déchire les chairs, Et, après qu'il vous serre, un peu comme un dessert, Il va se délecter ce laid, du lait de mère, Et pour ses quatre enfants, ils redevient un père.
Texte sur le thème du mois "Epouvante" d'un site de poési (mais ce n'est qu'un jeu n'est-ce pas ?)
