Elle ne sait plus ou ne veut plus secher les larmes Elle ne se débarbouille plus Et ses cheveux, véritable brousse Hébergent de nombreux rejetons d'éclats d'obus et d'armes Qui ont soufflé sur sa maison Où se sont éteintes de belles chansons
Elle vit dans une ville fantôme et ses projets Sont tombés dans les oubliettes, les sons fluets De sa lyre ne lancent plus des saluts à la lune Qui tente de lui sourire et aux dunes Qui, elles, se laissent bercer par le zéphyr Oubliant, pour avancer, les déboires d'hier
Les Fleurs et les Poussins qui renaissent des cendres Lui crient : "Créature humaine, oublie tes peines Prends la vie à bras-le-corps et comme Sysiphe Sois celui qui défie les vissicitudes, nourriture De ceux qui veulent atteindre le Sommet du BIEN-ETRE "