Que mon quotidien est fade, Terne et morose à mourir ! Sans ce parfum envoutant, Cet ensorceleur sourire ! Sans cette braise de jouvence Qui me fond en soupirs ! Sans toi braise ardente Ce désir sans finir ! Cet interdit, ce péché Ce que dire ! Ces journées qui s’achèvent Sur des âmes en martyres De n’avoir pu couver En décence Inépuisable désir, D’être amantes, D’être unies pour le pire !