Arrête d'écrire, Frère ailé, on leur a Donné plus que leur part de cantiques d'amour ! Le sang est dans leurs yeux qui tache ton velours, Chaque larme qui coule est un nouveau trépas.
C'est la mort qui suppure et infecte leurs fois - La pierre et le bûcher n'ont jamais eu d'humour - Et pour mieux protéger ceux qui ne sont pas sourds Des murs démesurés cloîtrent ta douce voix.
Je sais, ton encre est un vin des plus savoureux Mais l'atmosphère en bas vomit un fiel haineux Or il suffit de quelques microbes infimes,
Que quelque fou furieux sacrifie en ton nom Pour aigrir le tannin des meilleurs millésimes : Arrête, Ami, leur sang souille nos édredons !