Quand l’ombre des arbres lentement éclate, Je rêve de plonger dans un ciel étoilé, Où la mangue juteuse et l’orange écarlate Dessinent sur mes yeux des baisers volés.
J’aime à contempler la pureté de ta peau. Y voir grandir mon amour du plus profond de moi, Et sentir dans mes veines gronder les ruisseaux Qui me mènent fièrement jusqu’au nirvana.
Ton flegme naturel et ta verve enivrante Pimentent ma vie en une joyeuse transe Et me jettent ébahie dans la joie impatiente De te dire avec passion que tu es mon essence.
Ô toi ! L’incorrigible garnement, Qui fera de mon âme un péché séduisant, Je voudrais te hurler que les mots ne sont rien Et que ma vie n’a d’écrin que celui de tes mains.