J’ai poussé quelques portes pourtant interdites Tapis dans des décors qui ne sont renseignés Sous des villes de lianes, près des blocs de granite Au delà des dédales qui ne sont explorés
Progressé des chemins aux descentes abruptes Sur des foules de cailloux, sous la brume tamisée Dans d’espèces de flores ou mon âme volute Remercie la nature pour sa diversité
Ainsi sous la soutane végétale d’un lierre Amendé de noirceur d’un grand trous fait du temps Cette poche de vide sans aucune lumière Interpelle mon esprit d’en aller de l’avant
Bien perdu des nuages pour un ciel verdoyant Dans cet endroit sauvage, du phosphore éclairé Des murs émeraudes champignonnent en bancs Telles des torches naturelles aux lueurs colorées
De l’avance hésitante de mes pieds trop soucieux Sous une brise de face à glacé mes caprices Pénétrant dans l’impasse, d’un esprit trop curieux Je succombe au miracle du jardin des délices
Éblouis dans ce monde dépourvu d’illusions ; La pierre est en pleure et bleuté son berceau Sans non plus d’artifice, sans aucune dérision D’un amour droit au cœur l’illumine ce faisceau