Il n'est de mot pour en donner la caresse Des chants veloutant la nature de leurs bruits Et pourtant cet instant venteux de noblesse Est un langage que propagent tous ces nids
Et non plus de sons qui dénoncent la beauté Dérangeant les gammes des oiseaux aux feuillus Si souvent déplaisant quand on chasse leur vertu Par des bruits déplacés qui ne sont familiers
La bataille est dantesque de tous cotés Car leurs ondes font un bosquet en délire Alléchantes à l'oreille des sons donnés Ces vagues éveillent un éden en plaisir
Les branches plissent sous les chants accompagnés Mais elles n'en rompent les rangs de l'écorce Aux battements de mille plumes colorés ; A mon regard ce message est du morse
Alors enfin, leur beau prince se révèle A l'unique bouquet en chapeau d'amiral Cantonner ses sonnets devant ses fidèles Suivi du silence, sa note finale...