J'aurai du te chanter des chansons démentes Des chemins inconnus des plus grands cartographes M'enflammer en rue par une nuit glaçante Charger mes yeux de demandes d'autographes
J'aurai du te soigner d'un destin moribond T'en donner le festin du chagrin dans ma voix Te céder ma lumière qui du noir fait l'affront Te voler ton trépas pour un monde sans lois
J'aurai du te toucher d'un respect qui dérange T'enivrer d'un parfum qui te laisse de marbre Déchirer la douleur qui le soir te démange T'apposer la douceur provenant d'un bel astre
J'aurai cru m'agrafer à l'été des saisons Pour plonger mon quatrain dans le son de tes pas Déverser à tes pieds, mes larmes en béton Pour sculpter un amour d'un baiser sur ton bras
J'ai voulu prendre la lune impériale Guider ton regard par les sombres collines Aux demeures délicieuses abritant les divines Qui transforment le cœur du métal en cristal