Le soleil aux recoins des murs de la cité La place est animée de quelqu' adolescents Des pavés ont séché passant au blanc cassé Annonçant le retour d’un savoureux printemps
La musique démodée provenant du clocher Donne le rythme au chant, des notes volatiles Toute ces notes en chœur résonnent de gaieté Sourissent les enfants de l’école en exile
Quelques bancs immobiles, mobile de flâner Pour ces corps encore jeunes, qui jeûnent des leçons Sous le son d’un été qui tend à arriver Seront pour la journée de tendres compagnons
Ces demoiselles en robes , dérobent aux garçons Des compliments donnant du rose sur les joues Tant leur yeux vont fumant, si fourche leur jargon En cherchant l’argument des fautes qu’on n’avoue
De l’amour qui sévit aux pupilles dilatées Sous des gestes hésitant, des mouvement meurtris Ces jeunes veulent goutter à leur premier baiser Sans méfiance au chagrin, ni du cœur aguerri
Si jadis fut au temps, d’écoles buissonnières L’excursion de la vie, des chemins sans détours Je leur souhaite l’envie, qui fut mienne naguères Des cours qu’on remplace, pour une place à l’amour