Ô bar des douleurs, mon âme-sœur festive Doux calmant des lacunes pour les cœurs aux aboies Quelques vagues se chantent, par mille âmes fautives D’où s’engorgent des tempêtes de vies dans ta voie
De là des piliers noirs, façonnés dans la chair Jouant de leur tambour à mesure des chants Vont cracher les relents d’un sommeil mandataire En fuite des lumières pour le monde inconscient
L’escadrille ravagée des liqueurs impériales Chasse dans le festin des frimousses alanguies A Virer aux badauds leur tenue hivernale ; Buvez de nos corps saints, l’ivresse est la sortie !
Armez la vigilance aux catins trop repues Monnayant leur services des liquides plaisirs D’étoiles croustillantes, aux toiles dévêtues Ces bouches sont larcins et guettent triste sir
Gouttez donc aux atours des calices en vermeil Ou dort dans l’entonnoir répressif de la soif D’impossibles voyages dont l’escale en soleil Irradie ce plaisir d'une vie qui s’assoiffe
Visez donc ce regard guidé par ce pendule L’iris assaisonnée des boissons bien trop rudes Caché dans un brouillard dès l’aube du crépuscule La parade est lancé, musique en turpitude
La criée est jetée et la meute se nargue Des cadavres étendus sur le flanc du bois noir Ainsi de la comptée un idiot fou se targue Du manque d’une reine à coucher au comptoir
Ô grand trône immortel ,dans ta cour sont rois Ces ivrognes éternels aux fabuleux lexiques En criant des mots sûres dans d’étranges patois Et qui dorment des murs aux bontés rachitiques.