On le crie si souvent Aux petits enfants Jusqu’au repentir « Ne baillez pas aux corneilles Cela ne rend pas vraiment Depuis le temps intelligent ! » Et alors sans rire ! Si s’ébahir devenait soudain pareil A tant d’autres vérités ? Gobez les mouches Ne serait pas plus louche Que de manger dos très droit La bavette trop à l’endroit !
Car un maître d’école Sur sa seule belle parole, Aurait pu, s’il l’avait voulu, Leur faire conjuguer sans retenue Le présent d’un Univers bien imaginaire… « Allons enfants… écrivez en clair : Je bulle… tu bulles… il bulle Deux ailes, jeune homme suffiront ! Vous bullez… nous bullons… ils bullent… On se tait…petits incrédules ! Nous ne sommes que des moucherons, Ailleurs, vous ne feriez plus les fanfarons ! On vous l’a donc si mal appris ? Vous existez certainement à l’infini ! Ici, vous expirez, là-bas vous respirez Où vous soufflez qu’on vous laisse inspiré, Tout cela malgré vous au même moment Inconscients du Temps au pluriel évidemment ! D’autres voyous sont vos jumeaux à tout coup, Sans pouvoir vous balancer le moindre cailloux ! »
Je glisse sûrement… quand vous essayer de marcher Sur un morceau de savon parmi d’autres minuscules, Qu’un dieu pas vraiment joueur et de nulle part lâché S’amuse peut-être à faire mousser sans scrupules !
C’est pour cela Que les papes Aiment tant faire des bulles : Pour mettre des soupapes Aux vérités trop noctambules…