J’ai la rate Qui se dilate Sous des remous Un peu trop fous L’esprit en vrille On me titille Je voudrais bien Ce n’est pas rien Franchir ce mur Dont je m’emmure Filer très haut Tel un gerfaut Ou mieux encore Quitter mon corps Ne plus marcher Ni me chercher Dans ce foutoir Vraiment butoir Appelé Terre Parfois Cythère Souvent cimetière Curieuse frontière Etre électron Et pas puceron Aller ailée D’une seule goulée Boire toute l’erre De votre atmosphère Pour finir aux confins D’un autre destin Au-delà des étoiles Sans prendre les voiles Plus vite que la lumière Voilà ma dernière prière.