Les dictons prennent souvent force de loi Ainsi dit-on ‘Tout est si relatif ici bas’ ! Puisque la pomme tombe de l’arbre La lune le devrait aussi ! Pas de palabre !
Les hommes se tiennent donc dans un amour Si divin, Qu’à tant s’attirer ils se haïssent en retour Ni plus ni moins ! Le paradis sur terre, Immuable et peu fier De se prétendre idéal Jusqu’au cérémonial.
Alors, las de ce monde trop parfait, En tout point beau autant que laid, Un vieux fou à la tête électrique Lui tira la langue et bernique !
Nous voilà jeté soudain hors du paradis Et pas même de pomme ni un radis A croquer, pour se soulager de ne plus croire A cet éther où l’on flottait sans tintamarre !
C’est que la vie mon pauvre monsieur N’est pas faite, Malgré la parole en chaire de certains dieux… A votre tête ! Quand on vous annonce Avec une voix de nonce Que le ciel a changé, Ne l’espérez pas léger
Au petit matin, parce que la cosmologie N’a de règles que pour certains génies. Le haut le bas, profondeur et temps ! Quatre horizons ! Enfin on s’entend
Tous à marcher droit. Et bien… faute de mieux Révisez votre état de pesanteur en ce lieu ! Vous m’imaginez dans la quatrième dimension ? Et si vous avanciez peut-être à la réflexion,
Dans un univers aux portes si nombreuses Qu’aucun serrurier, Même habile aux combinaisons mafieuses N’en serait l’usurier !
Vous prenez cette issue… Est-ce la même rue ? J’écris sans le savoir, Un pied dans le brouillard.
Fini ma chère cuisine, marmiton dans le potage ! On s’amuse maintenant à d’autres tripotages Avec trois fois rien ! Quelques longueurs de corde Ficelles et en avant la tapisserie !... Miséricorde !