De longs siècles tourmentés ne suffiront pas A vaincre la fièvre qui un jour nous frappa, Quand pour la première fois nos yeux se croisèrent, Sentant jaillir un éclair au cœur d'un tonnerre.
Le philtre d'amour nous avait soudain saisi, En se substituant au philtre de l'oubli, De sa force aimantée qui passait entre nous, Au milieu d' une énorme tempête aux airs flous.
De doux anges passèrent au dessus de nos corps, Celant notre union dans une lumière d'or. Amour impossible plus fort que la raison, Sacrement dans l'au delà de notre liaison.
Rivages des adieux ou rivage éternel, Dans la douceur étrange d'un monde irréel, Passion survivant bien au delà de la mort, Nous liant pour toujours au delà de nos corps