Plume légère plus que l’air L’air de rien Rien non rien ne pouvait annoncer Ces ultimes tournoiements feutrés faits de soie Soigneusement conçus Surtout en ce temps Tant aimé Eté
Plume légère plus que l’air non jamais je ne t’oublierai Est-ce par l’amour de ce qui plus jamais ne sera A partir de ce maintenant En cette arène où tu plantas ton bec Etcetera car tout ton fuselage tête en bas et queue en l’air L’air de plus rien Plus rien de vif de joyeux quand dans les nuées élevées l’o Toit des canopées aériennes aux dessous humides et humifères
Plume légère plus que l’air que tu fendis une dernière fois En cette ultime chute Te voici enfin Etre des Deux Univers Vers le Grand Assemblage Age fondamental Alors que Prince des Hauteurs ton corps fécond Complice malicieux des nuées imprime la forme du ciel en la Terre chargée terre nourricière terre retrouvée
Plume légère que le grand âge vient de déposer sur le sable En m’emparant de toi ma main palpite de tout ce temps que t Et en cet instant formidable où un reste de chaleur t’anime Sans lesquels nous vivrons désormais sans tes simagrées et l Elles qui faisaient rire les enfants et dispersaient les flo Cela ne sera plus malgré cette forme restée dans le sable de Je vais à présent t’enfouir en un coin du jardin dans un pet Crois- nous donc bel oiseau immortel des Antipodes toujours