Je me confesse, Pendant la messe, Car je professe, Avec tristesse, De la mollesse, Et la faiblesse De ma jeunesse. Puis je m'empresse, Avec sveltesse, Chez ma maîtresse, Qui me caresse ; Ô, la gonzesse ! Quelle diablesse, Car sa hardiesse, Sa robustesse, Me met en liesse. Puis je m'affaisse, Plein de faiblesse. Quand je transgresse, Je me confesse Pendant la messe. Adieu jeunesse, Beaux jours d'ivresse, Car la sagesse De la vieillesse, Est mon hôtesse ; Je me confesse, Par politesse, Car sans maîtresse, Sans robustesse, Pris de faiblesse, Bonjour noblesse, Adieu jeunesse, Pourquoi confesse ?