A mon lointain Ami
Bonjour mon vieil ami, accepte cette idylle,
Car tu franchis le seuil d’un grand événement,
Soixante quatorze ans, c’est le rayonnement
D’un séjour qui n’a pas, toujours, été facile.
C’est un autre jalon, qui dessine ta voie,
Vers d’autres horizons, plus nombreux et plus beaux,
Et nous te souhaitons, de merveilleux flambeaux,
T’illuminant ta route, avec bonheur et joie.
Pour les petits bobos que l’âge nous impose,
Il faut les accepter philosophiquement,
Les ranger un à un, très methodiquement,
Et puis, les asperger, avec de l’eau de rose.
Chaque âge a ses plaisirs, et ses points de repère ;
Bénissons ces instants, quand nos petits enfants,
Nous entourent de leurs sourires captivants,
Qui nous font ressentir, heureux d’être grand-père.
Mon cher lointain ami, ce poème, j’espère,
Enjambera les mers, qui séparent nos jours,
Pour t’envoyer nos voeux, pour tes prochains parcours,
Et te dire à nouveau, « Joyeux Anniversaire. »
15 Janvier 2003.