Parceque j’ai suivi ma route à ma façon, On m’a traité souvent de snob, avec soupçon, Un à un les amis ont suivi d’autres routes, Ravivant dans mon coeur des regrets et des doutes. Que puis-je faire, au fond, pour revoir mon passé, Un passé qui me trouve un vieillard dépassé ; On me dit, très souvent d’enlever mes épines, Il m’est très douloureux de nier mes racines.
21 Juillet 2004
Parceque
A remuer, souvent, les cendres de ma vie, Rarement jouissant des lointains souvenirs, Chargés d’un long passé, de quelques repentirs. Exquis sont les tisons de mon passé folâtre, Qui rechauffent le coeur de ce viel acariâtre ; Une ombre se dessinne à travers le brouillard, Et s’avance en soufflant les feux de ce vieillard.