Je regarde la mer qui roule lentement En laissant ses moutons s’échouer sur la plage, Je l’entend chuchoter après son long voyage, Des récits d’aventure et d’accomplissement.
Ses embruns que le vent fouette légérement, Viennent couvrir de sel les plis de mon visage, J’aime sentir l’odeur qui couvre son rivage, Et qui vient m'envahir régulièrement.
En regardant la mer mon esprit s’évapore, Vers des pays lointains ou ma mémoire explore, Tous les lieux visités pendant mes longs parcours.
Je n’ai plus que la mer pour raviver les rêves, Du temps où nous faisions de superbes séjours, Hélas ! tout n’a duré que quelques heures brêves !