Les chaleurs de l’été pesantes et torrides Hantent notre sommeil sans pouvoir le trouver, On tourne, on se débat, on voudrait éprouver Un paisible repos entre nos draps humides.
On se sent affaibli comme des invalides, Car ces nuits sans sommeil minent pour aggraver Les fatigues du jour qui nous font étouffer, Nous laissant epuisés, transpirants et livides.
La chaleur et le vent causent de grands dégâts, Par des feux allumés par quelques renégats, Qui trouvent du plaisir à semer la souffrance.
Les forêts sont en feu detruisant des maisons, Gros et petit bétail succombent sans défense ; Quel pouvoir peut dompter ces tragiques saisons ?