Où sont-ils donc allés ces beaux jours de jeunesse ? Ils sont si loin, hélas, enterrés par le temps, Ces beaux jours que l’amour arrosait de printemps, Et remplissait les coeurs d’une immense allégresse.
A travers le brouillard, la lyre enchanteresse Réveille ce passé qui dort depuis longtemps, Pour redonner la vie a ses rêves latents, Et mettre un peu d’espoir aux ans de sécheresse.
Ce passé recouvert de toiles d’araignées Envahit nos sommeils d’images imprégnées D’espoir qui s’évapore à la pointe du jour.
Pourquoi ne peut-on pas refaire marche arrière, Pour revoir le printemps et ressentir l’amour Qui nous fera gravir la pente aventurière.