Choix Fatidique
Me voici, je me mets, de nouveau, en campagne ;
Je visionne un état s’étendant de l'Oural,
Jusqu’aux lointains confins du noble Portugal ;
Une Europe éclipsant celle de Charlemagne.
Ce noble continent, berceau de la culture,
A perdu la splendeur de sa voie, et sa voix,
Il n’a plus le cachet qu’il avait autrefois,
Il faut lui redonner sa gloire et sa dorure.
L’Europe a grand besoin de vision et de poigne,
Pour retrouver sa place et son autorité.
Pour forger l’avenir de sa postérité
Elle doit se trouver un autre Charlemagne.
On vient de couronner un nouveau Bonaparte,
Un homme de vision, qui n’a pas froid aux yeux,
S’il arrive à franchir son chemin périlleux,
Il renouvellera de l’Europe, la carte.
Un homme ambitieux, un homme de carrière,
Il a déjà donné sa valeur à Bercy,
Avec dextérité ce jeune Sarkozy
Pourra mobiliser l’Europe toute entière.
Pour contrebalancer l’aigle d’outre-Atlantique,
L’Europe doit créer une fédération,
De tous ses composants en une nation,
Et devenir un seul état démocratique.
J’ai toujours préferé le royaume où l’empire,
Aux dogmes partisans d‘états républicains,
Le culte des partis, ces régimes malsains,
Doivent être abolis, il faudrait les proscrire.
Pour que l’Europe, un jour, puisse lever la tête,
Et retrouver, ainsi, son orgueil, son honneur,
Elle devra choisir un seul chef plein d’ardeur,
Avec un coeur d’airain, et l’âme d’un poète.
Europe, souviens-toi de tes siècles de gloire,
Prends les rênes en main et laisse-toi guider,
Par ce jeune magyar, qui pourrait te créer,
Une grande épopée au sommet de l’histoire.
Christian Cally
4 Décembre 2004
Copyright C. Cally 2004
PS: Ce poème contient un point de vue tout à fait personnel.
