Après avoir crée un univers immense, Le Créateur s’assit pour pouvoir admirer Son chef-d’oeuvre, mais crut pouvoir l’améliorer, En ajoutant son souffle au vide d’une absence.
Il prit un peu d’argile avec exubérance, Et se mit à pétrir un être familier, Ce n’etait qu’un brouillon, à l’aspect singulier, Pourtant il lui donna son souffle et sa substance.
Il regarda son oeuvre avec hésitation, Et soupira, déçu, avec résignation, Il voulut corriger son unique faillite.
Il prit du kaolin, avec alacrité, Et se mit à petrir sa grande réussite, En lui donnant les dons de la féminité.