Je faisait lentement ma marche journalière, Mon esprit s’efforçait à ne penser à rien, Je respirais l’air frais qui me faisait du bien Arpentant les sentiers tout près de la rivière.
Un insolite bruit, venant d’une clairière, Comme un plaintif et sourd glapissement de chien, Arrêta mon parcours, et rebroussant chemin, Je vis ces trois chiots gîsant dans la poussière.
Ils grouillaient tout tremblants, ces pauvres nouveaux-nés, Qu’un scélérat cruel avait abandonnés, Pour les laisser mourir d’une façon terrible.
Je les pris dans mes bras et courru sans arrêt, Pour les prendre chez moi, le plus vite possible ; Avec un compte goûte, on leur donna du lait. *************** Nous avons trois chiots qui cherchent des pénates, Famille, amis, voisins venez à leur secours, Car ils ont grand besoin de vos vieilles savates.