Il est minuit moins cinq, la fin d’un autre jour, Bientôt l’aube viendra pour entamer sa fuite, Pour nous faire poursuivre une nouvelle orbite, Un tout nouveau trajet, un tout nouveau séjour.
Car c’est vers l’inconnu, tout droit, sans demi-tour, Dans un trot effréné qu’elle nous précipite Vers cet autre minuit qui s’avance bien vite, Et nous fait voyager vers un sort, sans retour.
De minuit en minuit dans les bras de Morphée, Nous traversons les jours d’une grande odyssée, Qui nous pousse toujours vers notre point final.
Notre premier soupir s’écoule d’heure en heure Jusqu’a notre arrivée au dépôt terminal, Pour nous faire gagner notre ultime demeure.