Lorsqu’on cède à la mort un être que l’on aime, On est envahi par l’incompéhension, Certains sont soutenus par la religion, D’autres, en désespoir, sombrent dans le blasphème.
Nous avons tous subi cette peine suprême, De perdre un être aimé ; la séparation Nous plonge dans l’état de consternation, Car elle vient prouver l’éphémère en nous-même.
Nous marchons chaque jour en côtoyant la mort, Qui s’empare, à son gré, d’un enfant, d’un consort, Et change d’un seul trait toutes nos habitudes.
Quels mots peut-on trouver pour ceux qui sont en deuil, Sans user des clichés, des vides platitudes, Qui souvent sont perçus comme des trompe-l’oeil ?