Notre vie en commun n’est qu’un gouffre béant, On évite les mots, les baisers, les caresses, Et lorsqu’on se souvient de nos vieilles promesses, Les cendres de nos coeurs sombrent dans le néant.
Où donc s’est-il enfuit notre amour flamboyant, Qui nourrissait jadis, nos nuits enchanteresses, L’habitude, les ans et quelques maladresses, Ont balayé ces temps, révolus maintenant.
Nos jours sont parcourus dans une âpre souffrance, Nous ne partageons plus que froide indifférence, Qui nous projette vers la séparation.
Il nous faut accepter le chemin du divorce, Pour mettre fin à la cohabitation, Qui n’est plus qu’un enfer, qui sappe notre force.