Elégie
A mon ami Luc Rose, qui vient de perdre son épouse.
L’ombre s’est abattue en écrasant ton coeur,
Qui ressent une perte, une grande douleur,
La moitié de toi même a quitté cette terre,
Pour un monde meilleur, te laissant solitaire.
C’est penible de voir un être cher partir,
Un être qui t’aimais et venait se blottir,
Pour partager ta vie et vos moments intimes,
Et qui te laisse avec des souvenirs sublimes.
Tu dois recommencer un tout nouveau parcours,
Mettre le sablier et ta vie à rebours,
Pour retrouver ce fil qu’on appelle espérance,
Qui donne au temps le temps pour calmer la souffrance.
Nous sommes avec toi, nous partageons tes pleurs,
La perte d’une épouse est un des grands malheurs,
Qui vient désarçonner toute âme poétique,
Et suscite un grand vide, au bord de la panique.
Quand s’éteignent, le soir, les lumières du jour,
La solitude vient pour remplir ton séjour,
Tu crois l’entendre encor, de sa voix caressante,
Dire qu’elle ne fut qu’une étoile filante.
Tu fus le préferé de mes premiers gourous,
Tu n’as jamais manqué nos petits rendez-vous,
Lorsque chaque matin tu corrigeais mes thêmes
Pour me faire accoucher de passables poèmes.
Merci Luc, mon ami, pour ta longue amitié,
J’espère que demain, un jour ensoleillé,
Lèvera ce grand poids qui déchire ta vie ;
Nous t’offrons de tout coeur, amour et sympathie.
7 Novembre 2005