La paix, cette élusive et fluide chimère, Qu’on pourchasse toujours pour la voir s’echapper Nous tente, très souvent, sans pouvoir l’attraper, Et plonge nos pays dans le deuil et la guerre.
Après chaque conflit sa présence éphémère Projète un faux reflet pour pouvoir nous duper, Ce mirage se fond et va se dissiper, Pour enfouir nos enfants dans un nouveau calvaire.
L’humain, en général, cruel et belliqueux, Il préfère à la paix un parcours orageux. Se lasse quand sa vie est trop calme et paisible.
Depuis les premiers temps de la création, L’homme a souvent choisi la manière nuisible, D’endurer, de Caïn, la malédiction.