Il y a des nuits d'attente, Des nuits où le sommeil S'échappe par la fente Qui cache le soleil, Qui veut lever les voiles De cette longue nuit, Qui fut pleine d'étoiles, Qui s'effacent sans bruit.
Je ne veux pas que l'ombre, Qui m'a bercé d'espoir, Dans la lumière, sombre, Les promesses d'un soir. Quand elle était encore Blottie contre moi, Son corps, comme une amphore, Se remplissant d'émoi.
Maudites nuits d'attente Qui ne reviendront plus, Mon étoile filante M'a laissé tout confus. Je déteste l'aurore, Qui m'enlève l'espoir De la revoir encore, Pour nous dire au revoir.