Je me sens devenir tout à fait sédentaire, J’ai perdu le désir d’aller me promener, Mon état de santé commence à me peiner, Mais je veux espérer qu’il n’est que temporaire.
Après avoir souffert un effroi salutaire, J’ai crû le temps venu de tout abandonner, Ma santé ne faisait que sombrer, décliner, J’étais prêt à boucler mon triste itinéraire.
Je reprends peu-à-peu mes forces, faiblement, Le processus est lent et je ne sais comment, Le futur traitera cette vieille carcasse.
Je voudrai tant pouvoir sortir, me dégourdir, Flâner sur les chemins de manière efficace, Pour trouver le moyen de me ragaillardir.
