Fraternité
Un pinson s’est posé sur un roseau fragile,
Un petit vent survient et le roseau vacille,
L’oiseau le fait plier avec un air dansant,
Vers l’étang qui s’esclaffe avec ravissement.
Et tous, en unisson, se mettent en cadence,
Au souffle du zéphyr, pour faire un pas de danse,
Le pinson, de sa voix, fait l’accompagnement,
A ce tableau féerique, emplit de mouvement.
La nature est en paix, l’oiseau, le vent, la tige,
Se joignent à l’etang, pour éloigner la strige,
Qui s’acharne à gâcher ce paisible tableau,
De la stridente voix d’un lointain tyranneau.
Il nous faut maintenir ce tableau idylique,
Ce paisible concert champêtre, de musique,
Qui soulage nos coeurs, avec un précieux baume,
C’est le plus beau cadeau, de la nature, à l’homme.
Nous devons protéger notre progéniture,
Lui faire apprécier les dons de la nature,
L’éloigner au plus loin des cruels avenirs,
Pour qu’il puisse jouir de ses beaux souvenirs.
Chantons de Beethoven, l’immortelle neuvième,
Exaltons les refrains de ce très beau poème,
Que Schiller a fait don pour la fraternité,
D’un monde dépourvu d’un peu d’humanité.
L’oiseau et le roseau, le petit vent et l’onde,
Ne sont qu’un microcosme enluminant le monde,
Les oeuvres du poète et son ôde à l’amour,
Doivent guider nos pas pendant notre séjour.
20 Mai 2003