De Cordoue à Seville le grand Guadalquivir, S’essouffle dans les bras ouverts de l’Atlantique, Il se souvient encor de sa gloire arabique, Quand les grands minarets le faisait trésaillir.
Le temps des califats le firent resplendir Avec leurs alcazars d’un faste magnifique, Décorés richement de marbre et mosaïque Le soir, quand tout est calme, on entend son soupir.
Les gloires du passé chatouillent sa mémoire Les vestiges sont là claironnant son histoire Qu’il trace aux anciens jours de la création.
Ibères, Wisigoths, puis Romains et Arabes Ont tous mis en valeur sa réputation, Pour ses beaux monumets aux décors mozarabes.