En ce froid soir d’hiver, parmi les sépultures, Le grincement strident des portes des caveaux Et le soulevement des dales des tombeaux, Libèrent, tour à tour, squelettes et lémures.
Du fond du cimetière on entend les murmures De tous ces trépassés dans leurs habits spectraux, Ils forment, éperdus, de macabres tableaux, A travers les rayons de ces ombres obscures.
La nuit de halloween ouvre tous les coffins, La terre se remplit de spectres inhumains, Qui rodent les chemins sortant des nécropoles.
Ils vont de porte en porte en secouant leurs os, Mais quand le jour revient couronné d’auréoles, Les squelettes s’en vont retrouver leur repos.