Très calmement assis au bord d’une rivière Ma canne à pêche en main, je me laisse flotter, L’automne ne veut pas nous faire grelotter, Car le soleil d’été s’attarde à la frontière.
Je me revois faisant l’école buissonnière, Avec quelques amis pour pouvoir comploter, Nos escapades sans nous faire calotter, Pour avoir préféré l’idylle aventurière.
Et la rivière coule évoquant ce passé, Qui s’en va vers sons sort avec un air pressé, Emportant avec elle un pan de ma jeunesse.
Ma ligne s’alourdit, c’est un autre poisson, Qui va faire ce soir la bonne bouillabaisse, Mon panier bien rempli, je rentre à la maison.
