Lorsque l’homme se lève au dessus de son Dieu La foudre vient du ciel pour arrêter sa course, Il subit le courroux du divin désaveu, Qui met fin à ses plans, en tarissant sa source.
Nous sommes les joyaux de Sa création ; Mais souviens-toi, mortel, que tu n’es que poussière, D’un geste Il peut souffler ton ostentation ; Malgré ta vanité, ta gloire est éphémère.
Belzébuth a voulu supplanter le divin, Mais il fut relégué aux flammes éternelles, Il a tenté l’humain et changé son destin ; Il souffre depuis lors de ses fautes charnelles.
L’homme a depuis Babel joint les blasphémateurs, A travers les éons pour nier l’existence, D’un Être qui confond tous Ses vils detracteurs, En leur montrant Son ire et Son omnipotence.
Il nous laisse gérer nos accomplissements, Car Il nous a donné le don d’intelligence, Nos grandes inventions et nos avancements, Entrent dans Ses dessins pour notre convenance.
Un jour nous atteindrons l’absolu maximum Qu’Il nous a octroyé au temps de la Genèse, Et si nous essaierons de franchir ce summum, Il nous retournera dans notre état de glaise.