Maintenant c’est l’hiver avec ses jours moroses, Qui s’avance sournois, dans mon petit jardin, Je ne sens presque plus l’odeur de mon jasmin, Et je vois lentement s’ensommeiller mes roses.
Mes lavandes pourtant sont à peu près écloses Très bientôt mon jardin prendra un air alpin, Et je ne pourrai plus sortir chaque matin Pour jouir des secrets de ses métamorphoses.
Car les froids de l’hiver ankylosent mes os, Et j’ai très grand besoin de beaucoup de repos, Pour pouvoir supporter ces aurores gelées.
J’attends que le printemps vienne me délivrer, Et faire refleurir mes belles azalées, Mes roses, mes jasmins et pour me dégivrer.