La séparation.
Sous la voûte des cieux, les étoiles scintillent,
La lune,sur la terre, épanche ses lueurs,
Le soleil a sombré, sous les flôts bleus, qui brillent
Sous l'effet des diamants, dans toute leurs froideurs.
Assis sur le gazon, je contemple la lune,
Je regarde les ours, l'étoile du berger,
Je me demande aussi, si les yeux de ma brune,
Sont fixés sur les cieux, pour me dévisager.
Hélas, elle est si loin, à l'autre bout du monde,
Ses sanglots, et les miens, s'unissent sous les cieux,
Je l'appelle, souvent, sans qu'elle me réponde,
Car en se séparant nous fîmes nos adieux.
Cette séparation n'a pas été voulue,
Ni par moi, ni par elle; ils nous ont divisé,
Nos mondes sont divers; tradition devolue,
On nous a séparé car nous avions osé.
Notre amour était fort, il le reste quand même,
Un immense océan sépare nos deux coeurs,
En regardant la lune, astre d'amour suprême,
On se sent réunis, en mélangeant nos pleurs.
Les vieux moeurs, de ces temps, ont creusé ce grand gouffre,
Pour ne plus nous revoir, et ne plus nous toucher,
J'ai gardé ma distance, et je sais qu'elle souffre,
Car nous n'avons jamais cessé de nous aimer.
Eventuellement, nous quitterons la terre,
Peut-être alors les dieux entendront nos sanglots,
En rejoignant nos coeurs, nous pourrons faire taire,
Tous les regrets subis depuis ces vieux complots.
Ô, que j'espère voir, de nouveau cette flamme,
Qui s'embrasait souvent, quand nous étions amants,
Je voudrais tant souder, mon âme avec son âme,
Pour renouer les liens de ces divins moments.