L'abeille et l'homme
Lorsque l'abeille pose, un baiser sur la rose,
Elle emporte avec elle, un élixir fragrant,
Et puis, de fleur en fleur, en bourdonnant se pose,
Sur ce tapis couvert, d'un canevas vibrant.
Après son long périple, elle rentre chez elle,
Dépose son nectar, qu'elle a tant butiné,
Elle repart bientôt, avec beaucoup de zèle,
Et reprend son travail, si bien discipliné.
Une abeille ouvrière, a l'existence brève,
Elle n'a pas de choix, son sort est de servir,
Elle nourrit sa ruche, en recueillant la sève,
Pendant sa courte vie, avant d'aller mourir.
L'abeille vit et meurt, pour caresser les roses,
Et donner du plaisir, aux amoureux de miel,
Sur terre, son séjour, pourtant métamorphose,
Et pare les jardins, d'un brillant arc-en-ciel.
Au monde, l'homme vient, avec toute la gamme,
Des dons, que la naissance, offre à tout être humain,
Ce choix nous est donné, pour ennoblir notre âme,
Et guider tous les pas, d'un tortueux chemin.
L'abeille n'a qu'un sort, il est en ligne droite,
Mais l'homme a le devoir, d'un effort surhumain,
Pour monter au sommet, de tout ce qui miroite,
Et faire plusieurs choix, pour remplir son destin.
Juillet 2002.