Chaque matin je vois le miroir qui m’épie, Il me rend mon image avec un air moqueur, Je lui tire la langue et je ris de bon coeur, Parcequ’un tout nouveau jour me rallonge la vie.
Je regarde l’image et la tapisserie, D’un visage élimé par le modérateur Qui dirige nos jours vers ce vieux moissonneur, Qui me laisse jouir de ma physionomie.
Je sais, qu’avec sa faux, il rôde dans le noir, Un jour il éteindra l’image du miroir, Quand il viendra, soudain, me taper sur l’épaule.
Avec ravissement, je laisse le soleil, Rechauffer mes vieux os pendant que je somnole, En attendant de voir mon image au réveil.