Vos
poèmes

De basse-cour en basse-cour
Les poulaillers s’éveillent,
Pour saluer le nouveau jour
Et toutes ses merveilles.

Comme un écho, les mille voix
Des arbres se raniment,
Les cors anglais et les hautbois
Font des hymnes sublimes.

Le paysan va travailler
En attélant ses boeufs,
Sa femme dans le poulailler
Va ramasser les oeufs.

Le forgeron prend son soufflet
Pour ranimer sa forge,
On l’entend dans tout le quartier
Chanter à pleine gorge.

Un peu plus loin, c’est le marché
Qui s’ouvre aux ménagères,
Qui font avec frugalité
De bon choix culinaires.

On entend le grand brouhaha,
D’une marée humaine,
Qui va d’ici, qui va de là
Dans sa folie urbaine.

Les boulevards sont asphyxiés
Par des embouteillages,
Et les chauffeurs incommodés,
Ont quelques accrochages.

L’aube regarde ce réveil
Pleine de bienveillance,
Et puis nous lance son soleil
Avec son abondance.

Christian Cally
19 Novembre 2004

Copyright C. Cally 2004