Un an vient de mourir, un autre vient de naître, Souhaitons à l’enfant qui dort dans son berceau, Un paisible parcours, faisons-lui le cadeau, D’une blanche colombe et non pas du salpêtre.
Serat-il l’héritier tragique de l’ancêtre, Qu’on vient d’ensevelir dans son triste tombeau, Où bien deviendrat-il l’un des portes-flambeau, Qui vont faire briller nos avenirs, peut-être ?
Veillons sur le sommeil de ce petit bambin, Car bientôt il aura d’écueils sur son chemin, Qu’il devra surmonter avec beaucoup d’adresse.
Soyons tous pleins d’espoir, en saluant ce jour, D’un an que nous voulons imprégné de sagesse, Pour qu’il puisse infuser, dans nos coeurs, de l’amour.