J’écoute le ruisseau glouglouter dans son lit, Il s’en va lentement à travers la campagne, De beaux petits moutons dansent et l’accompagne Au long de son séjour, dès le jour qu’il naquit.
Il coule calmement et son petit débit, Poursuit son long trajet attendant qu’il regagne Le fleuve qui l’attend afin qu’il le rejoigne, Et qu’il puisse trouver son ultime répit.
Du haut de la montagne où le ruisseau commence, Il coule lentement vers son adolescence, Puis atteint l’âge mur dans toutes ses verdeurs.
Lorsqu’il arrive enfin vers sa dernière escale, Affaibli par sa course et ses quelques douleurs, Il prend, sans grands regrets, sa retraite finale.