Le Violon
Le violon fait rêver de nuits enchanteresses,
Il chante ses sanglots, ses rires, ses tendresses,
J’aime ses douces voix, liquides trémolos,
Ainsi que ses brios et ses pizzicatos.
D’un côté Menuhin, de l’autre les tsiganes,
Qui font tapper mes pieds aux danses des gitanes,
Mais c’est Paganini qui fait vibrer les coeurs,
Avec ses furiosos et ses solos moqueurs.
J’aime Jascha Heifetz, ses cordes romantiques,
Son archet fait pousser des soupirs extatiques,
Il plonge nos esprits dans un calme divin,
Qui nous fait oublier nos moments de chagrin.
Même les hillbillys font de belles gavottes,
Avec leurs violons et leurs stidentes notes,
N’oublions pas, aussi, Stéphane Grapelli,
Ce grand joueur de jazz, qui l’a tant enrichi.
Souvent, le soir venu, quand revient le silence,
Je rejoins mon studio, pour fuir la violence,
Que nous sert la télé, la radio, les journeaux ;
J’écoute les violons pour calmer tous mes maux.
Le violon a le don, avec ses doux murmures,
De chasser de nos coeurs les terribles lémures,
Qui hantent nos ésprits des faits de chaque jour,
Pour remplacer la peur, par la paix et l’amour.
19 Janvier 2004
