Lentement, lentement, je vois mes fleurs mourir, Car l’automne succède à l'été, sans vitesse, Mon petit potager prend un air de tristesse, Mes arbres, peu à peu, s’apprêtent à jaunir.
Les jours, beaucoup plus tôt, commencent à pâlir, Mon gazon va bientôt décroître sa richesse, Et se voir tapissé de feuilles en détresse, Laissant les arbres nus prêts à se désemplir.
L’automne, de tout temps, nous sert de préambule, Aux rigueurs de l’hiver qui donne au crépuscule La quête d’un feu chaud plein d’éclats crépitants.
Quelques couches de neige couvriront les semences, Qui viendront bourgeonner au retour du printemps, Et sur leur carrousel, les saisons recommencent.