Je me souviens de mes vingt ans Avec beacoup de nostalgie, Ces jours heureux pleins de magie, Ces jours qu’on lit dans les romans.
C’était le temps des grands amours, De leurs plaisirs et leurs souffrances, Des corps à corps pendant les danses, Ah ! que j’aimais ces bons vieux jours.
J’étais ce jeune papillon, Qui butinait de rose en rose, Ces doux baisers pleins de glucose Embrasaient ma jeune passion.
Je m’en allais par les chemins, Les yeux fixés sur les étoiles, Les brises remplissaient mes voiles, Pour me lancer vers mes demains.
Quand je regarde ce passé Je vois combien le monde change. Autour de moi tout est étrange ; Kaléïdoscope convulsé !
Où sont allés ces bons vieux temps, Ces amourettes très discrètes, Ces belles filles si coquettes, Ces innocents attouchements ?
C’est la glissade autour de moi, Les jeunes n’ont plus de finesse, Ils prônent leur impolitesse, Je me demande le pourquoi.
J’aimerai voir les bons vieux jours, Lorsque l’union faisait la force, Des mariages sans divorce, Pérénnité des grands amours.