J’entends les carillons aux clochers des églises, Ils annoncent la fin du vieil an qui s’enfuit, Ils ouvrent le chemin, avec beaucoup de bruit, A ce nouvel enfant qui promet des surprises.
La foule chante et danse et fait quelques sottises, Elle compte à rebours les grelots de minuit, Quand les feux d’artifice illuminent la nuit, Les verres de mousseaux dissipent ses hantises.
Rallions-nous autour de ce nouvel enfant, Allons lui souhaiter un séjour promettant, Pour qu’il puisse donner au monde un nouveau souffle.
Nous sommes sur le point de constater l’exit De ce triste vieillard qui râle et qui s’essouffle, Pour céder son empire a l’an deux mille huit.