Les vagues constamment s’enlisent sur le sable, Avec de doux soupirs ou des rugissements, Elles viennent de loin et leurs clapotements Nous parlent d’un houleux parcours interminable.
Leur course est tour à tour paisible ou effroyable, Elles ont parsemé de doux frémissements, Mais ont donné aussi pleurs et gémissements, Pour tous ceux qui sont mort sous leur rage implacable.
Ces beaux petits moutons jonchant le littoral Ont des reflets d’argent comme du vrai cristal ; Ils sont les messagers des jours de la Genèse.
Placide ou furieux le flux et le reflux Sont tous les deux produits de la même synthèse, Cet éternel remous nous laisse confondus.