L’été s’en va penaud en consumant ses flammes, Il s’enfuit lentement tout en catimini, Son départ qui nous laisse un sol sec et bruni, Nous présage un automne aux jaunes oriflammes.
L’automne nous arrive avec ses belles dames, Aux toilettes de luxe, atours de dernier cri, Ruisselant de diamants, de lapis-lazulis, Qui parent les beaux corps et les hippopotames.
Les répétitions d’operas et concerts Nous annoncent déjà Mascagni et Schubert ; Au théâtre bientôt, ouvrira la Sylphide.
L’été ferme la porte emportant ses chaleurs, L’automne nous promet une saison splendide ; Le jaune et le carmin reprennent leurs couleurs.